Agroscope, Institut des sciences en production végétale IPV, 1260 Nyon, Suisse

Quelles particularités des exploitations agricoles influencent-elles leur potentiel écologique?

Au cours d’un essai pilote empirique réalisé dans l’Oberland zurichois, on a étudié si l’actuel changement rapide des structures dans l’agriculture en faveur d’exploitations plus importantes avec un plus faible investissement de travail, favorisait ou freinait l’écologisation de l’agriculture. Les plus petites exploitations avec une intensité de travail supérieure ont fourni de plus grandes prestations écologiques. Le changement de structure conduirait, dès lors, sans les contremesures correspondantes proposées dans cette étude, à une perte de la valeur ajoutée du secteur écologique de l’agriculture. L’étude révèle, à ce sujet, la grande importance écologique de l’agriculture exercée comme activité accessoire. Par contre, on n’a pas pu constater de lien entre, d’une part, le mode de production (bio/conventionnel) ainsi que la densité du cheptel et, d’autre part, la performance écologique des exploitations. Les raisons de ces résultats surprenants sont discutées du point de vue agronomique et écologique et les conséquences à tirer pour la politique agricole sont présentées.

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