Les effets structurels de la nouvelle politique agraire
La thèse principale développée dans cet article est que la nouvelle politique agraire (à partir de 1993)a initié un nouveau modèle d’évolution des structures. Celui-ci est engendré par le déplacement des subventions liées à la quantité produite vers celles liées aux facteurs de production.
L’effet structurel se manifeste à travers le paradoxe suivant: la diminution du nombre total des exploitations continue à ralentir. D’un autre côté, la diminution du nombre d’exploitations à plein-temps a tendance à s’accelérer fortement. L’accroissement du pourcentage d’exploitations à temps partiel n’est pas étonnant, puisque c’était la tendance jusqu’alors, mais le fait que les exploitations à plein-temps n’augmentent peu leur surface en moyenne est inattendue. Deux facteurs en sont la cause: premièrement, la nouvelle politique améliore la rentabilité des activités extensives par rapport aux activités intensives. Deuxièmement, elle contribue à maintenir une concurrence intrasectorale élevée pour les terres louées. En conséquence, l’agrandissement des exploitations continue d’être freiné ou alors cela n’est pas rentable.
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Les effets structurels de la nouvelle politique agraire