Les surfaces de compensation écologique dans la mosaique du paysage agricole

Dans trois régions en 1999, la composition botanique a été analysée dans les surfaces de compensation écologique (prairies extensives et peu intensives, jachères florales, haies), dans les cultures dominantes (blé d’automne, prairies intensives et prairies sous vergers d’arbres à haute-tige) et dans les lisières. Grâce à la spécificité de l’habitat, calculée sur la base de la composition en espèces, l’évaluation de l’apport des différents types de biotopes à la diversité botanique du paysage devient possible. Dans les trois régions, la végétation des lisières contribue fortement à la diversité botanique. Dans la région de production fourragère et celle de grandes cultures, les cultures dominantes (prairies intensives et prairies sous vergers d’arbres à haute-tige, blé d’automne) ont une faible spécificité de l’habitat, même lorsqu’elles occupent de grandes surfaces. Dans la région d’agriculture mixte la spécificité de l’habitat des grandes cultures et des cultures fourragères est semblable. Dans la région de production fourragère et celle à agriculture mixte, les prairies extensives et peu intensives ont une flore plus riche que les prairies intensives et les prairies sous vergers d’arbres à haute-tige; elles contiennent quelques espèces prairiales typiques devenues rares de nos jours.