Valeur nutritive des plantes des prairies: teneurs en matière sèche, matière azotée et sucres
Dix espèces importantes des prairies ont été cultivées séparément dans trois essais situés à différentes altitudes. Pendant deux années, leur composition chimique a été analysée régulièrement pendant toute la période de végétation. La digestibilité de leur matière organique a également été mesurée par différentes méthodes de laboratoire et dans des essais avec des moutons. Ce premier article a pour objectif de préciser les conditions expérimentales et de présenter les teneurs obtenues pour la matière sèche (MS), la matière azotée (MA) et les sucres (SU). La teneur en MS des graminées est toujours plus élevée que celles des dicotylédones. Le trèfle blanc et la dent-de-lion ont des teneurs en MS faibles qui, contrairement à celles des autres espèces étudiées, n’augmente pratiquement pas avec l’âge des plantes. Les variations de teneurs en MA entre les différentes plantes des prairies sont importantes puisqu’elles dépassent 150 g MA par kg MS au moment du début épiaison du dactyle. La diminution de MA avec l’âge des plantes est plus marquée à la 1ère pousse que lors des repousses et plus ou moins forte selon les espèces. Au moment du début épiaison du dactyle, les ray-grass contiennent presque trois fois plus de SU que les légumineuses.
Version intégrale PDF
Valeur nutritive des plantes des prairies: teneurs en matière sèche, matière azotée et sucres