La protection du sol contre l´érosion peut-elle être améliorée si les méthodes de culture sont basées sur les prestations écologiques requises? Le développement du risque d´éro

Le canton de Bâle-Campagne surveille le développement du risque d’érosion du sol dans son programme de surveillance des sols. Tous les 10 ans, plus de 70 agriculteurs sont questionnés sur leurs cultures ainsi que sur leur entreprise et le risque d’érosion du sol est évalué. L’enquête de 2002 montre que le risque d’érosion du sol diffère de région en région. La moyenne de risque d’érosion du sol est la même qu’il y a 10 ans sur les sols de culture intensive dans le « Lösshügelland ». Dans le Jura, les aspects de rotation des cultures étaient moins importants, ce qui résultait en une réduction du risque de l’érosion du sol. Mais l’application de méthodes plus précautionneuses ne joue qu’un rôle secondaire. La cause principale est un changement des structures en direction d’une exploitation plus extensive, avec une augmentation du pourcentage de prairies artificielles et de friche, au lieu du maïs et des céréales d’automne. Dans la plupart des exploitations agricoles, le risque d’érosion a diminué, alors que dans quelques exploitations en phase de restructuration, il a augmenté. Les mesures protectrices comme le paillage et le renoncement aux cultures sarclées sur les sols en danger d’érosion sont encore appliquées. De façon générale, l’exploitation ne s’oriente pas en fonction du niveau de risque naturel d’érosion du sol, bien que le risque actuel soit encore grand, avant tout sur les meilleures surfaces cultivables. L’enquête aboutit sur la formulation d’une série de conclusions pour la vulgarisation agricole.

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