Agroscope FAL Reckenholz, Station fédérale de recherches en agroécologie et agriculture, Zurich

Moins de toxines de fusariose grâce à un choix de variétés judicieux?

Des essais en champs (1999 à 2002) avec 20 variétés de blé d’automne ont été réalisés afin de comparer l’influence d’inoculations artificielles (application de suspensions de spores durant la floraison) et d’inoculations semi-naturelles (étalement de paille de maïs attaquée par Fusarium graminearum en automne) quant à l’atteinte par les fusarioses et les teneurs en déoxynivalénol (DON). L’inoculation par la paille du maïs a été utilisée pour imiter le semis direct de blé avec du maïs grain comme culture précédente. Pour une variété donnée, le choix de la méthode d’inoculation n’a pas fortement changé le degré de sensibilité à l’infection de l’épi. Cependant, seules les inoculations par la paille de maïs ont permis de mettre en évidence des corrélations étroites entre la teneur en DON et l’infection de l’épi ou des grains. Suivant la variété et l’année, des teneurs élevées en DON ont été trouvées dans les grains et la paille. Dans la paille, les teneurs en toxines était égales ou supérieures à celles détectées dans les grains.

Archives complètes