Agroscope FAT Tänikon, Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles, CH-8356 Ettenhausen

Odeurs issues de porcheries avec courettes et ventilation naturelle

Tandis qu’auparavant les porcheries fermées à ventilation forcée dominaient, on construit aujourd’hui notamment des systèmes multi-surfaces avec litière et courettes. Les constructions doivent respecter des distances minimales entre les bâtiments d’étable et les zones d’habitation. Toutefois, ces distances ne sont pas suffisantes pour les nouveaux systèmes avec ventilation naturelle et pour les courettes, notamment dans le cas de la production porcine. L’objectif de la présente étude consistait à comparer les émissions d’odeurs dans les systèmes de porcherie ouverts et fermés ainsi que dans les porcheries avec et sans courettes. Les émissions d’odeurs ont été évaluées au moyen d’analyses sensorielles réalisées dans dix porcheries avec caillebotis intégral, ventilation forcée et sans courette; dix porcheries multi-surfaces avec ventilation forcée et courettes, ainsi que dans treize systèmes multi-surfaces avec ventilation naturelle et courettes. En outre, on a comparé les concentrations d’odeurs dégagées par les aires d’exercice extérieures pour bétail bovin et porcs avec des degrés de souillure différents.Les odeurs produites par les systèmes multi-surfaces avec sols en dur ou surfaces perforées étaient plus intenses que celles issues des systèmes à caillebotis intégral. Les impacts olfactifs des porcheries avec ventilation naturelle et des courettes étaient plus importants que ceux des systèmes fermés avec ventilation forcée. Les courettes pour porcs produisaient des concentrations d’odeurs plus élevées que les aires d’exercice extérieures pour bétail bovin. En outre, il faut particulièrement faire attention lorsque les systèmes de stabulation se trouvent dans des endroits soumis à des flux d’air froid et que la source d’odeur se trouve proche du sol.

Archives complètes