Humidité du sol en semis direct et sous labour

Les systèmes de culture avec labour (LA) ou en semis direct (SD) sont comparés depuis 1994 sur la parcelle d’observation à long terme Oberacker de l’Inforama Rütti. Sur un sol profond, mi-lourd et à humidité sous-jacente, des mesures physiques de l’état du sol ont été faites entre 1999 et 2005 dans le cadre du programme cantonal d’observation des sols (KABO). Elles concernent la structure des agrégats, la sensibilité à la battance et la capacité d’infiltration de l’eau dans le sol. L’effet du système cultural sur le potentiel matriciel et sur la teneur volumique en eau du sol a également été étudié, ce qui a aussi permis de caractériser l’assèchement du sol pendant la période de végétation. Dans le système SD, la couche supérieure du sol n’est pas travaillée et elle est le plus souvent recouverte de résidus végétaux. Il a pu être observé que son humidité est soumise à moins de variations qu’avec le système LA. Une évapotranspiration réduite conduit à des pertes en humidité moindres dans le système SD, ce qui peut être considéré comme une cause de la plus grande productivité en matière sèche des cultures avec ce système.