Essai DOC: rendement et stabilité de rendements de 1978 à 2005
Dans le cadre de l’essai DOC, on étudie depuis 28 ans les effets de la culture biologique et conventionnelle sur les rendements des grandes cultures et des prairies temporaires. Si l’on établit la moyenne des 28 années et de toutes les cultures, les systèmes biologiques ont obtenu un rendement correspondant à 80 % du rendement des systèmes conventionnels. A noter que l’emploi d’azote minéral dans les cultures biologiques représente seulement 30 à 35 % par rapport aux cultures conventionnelles. Parmi les cultures mises en place depuis le début de l’essai, les pommes de terre biologiques ont enregistré des pertes de rendement de 33 à 43 %. En revanche, la prairie temporaire a enregistré des pertes de seulement 13 %. Pour le blé d’automne, les pertes de rendement s’élevaient à 14 %. Les rendements des pommes de terre cultivées selon le système bio-organique étaient en moyenne 10 % supérieurs à ceux des pommes de terre du système bio-dynamique. Les rendements de la prairie temporaire conventionnelle fertilisée avec des engrais de ferme étaient 10 % supérieurs à ceux du système basé sur une fumure minérale. Les rendements avaient tendance à être moins stables dans les systèmes biologiques. Ce sont les pommes de terre dont les rendements ont le plus fluctué.La comparaison avec les rendements d’exploitations suisses a montré que les rendements du blé biologique dans l’essai DOC étaient tout aussi élevés que dans la pratique. Par contre, les rendements du blé conventionnel DOC étaient inférieurs aux rendements relevés dans la pratique, dû à l’utilisation de variétés à rendements inférieurs. Les rendements des pommes de terre DOC étaient plus élevés que dans la pratique, qu’il s’agisse de la culture biologique ou de la culture conventionnelle.
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Essai DOC: rendement et stabilité de rendements de 1978 à 2005