Les exploitations professionnelles de brebis et chèvres laitières recourent toujours plus aux rations mélangées. La présente étude a analysé la composition des rations distribuées dans la pratique et leur potentiel de production laitière.
Lors d'un sondage en ligne, les chercheuses et chercheurs d'Agroscope ont analysé les opinions de la population suisse face aux objectifs de la politique agricole dans les trois régions linguistiques. Les résultats de ce sondage doivent aider à mieux concevoir la politique agricole.
Le type botanique, le cycle de végétation et le stade phénologique ne sont pas les seuls facteurs qui influencent la qualité des ensilages d’herbe issus des prairies permanentes à utilisation intensive.
Distribués aux porcs, les aliments non adaptés à la consommation humaine («Former Food Products») n’affectent ni leur performance de croissance ni la composition de leur carcasse. Une solution prometteuse pour réduire le gaspillage alimentaire.
Les chevaux sont utilisés sur différents types de sols, qui n’absorbent pas tous de la même manière les forces d’impact sur leurs sabots, leurs membres et leur corps entier. D’où la grande importance de mesurer objectivement les caractéristiques fonctionnelles des sols équestres.
Les animaux de rente convertissent herbages et sous-produits en denrées alimentaires. Mais si la Suisse préfère utiliser ses terres arables pour produire des aliments plutôt que du fourrage, combien d’animaux devrait-elle compter?
Quels sont les acteurs de l'industrie laitière qui ont une influence sur la durée d'utilisation des vaches laitières? Les résultats de la recherche conjointe du FiBL et d'Agroscope suggèrent qu'une large collaboration est nécessaire pour créer des structures permettant d'allonger la durée d'utilisation.
L'agriculture a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'ammoniac. Lors d’un essai, Agroscope a montré que, dans le cas des étables de vaches laitières, non seulement le vent et la température jouent un rôle dans ces émissions, mais aussi la composition de la ration.
Les rations riches en tanins tels que l’acacia (Acacia mearnsii) ou le sainfoin (Onobrychis viciifolia) ont un effet mesurable sur la réduction des émissions de méthane chez les vaches laitières. Leur propension à baisser la productivité exige néanmoins une évaluation minutieuse de leur utilisation.
Même dans les régions au climat tempéré, une augmentation de la température ambiante et du rayonnement solaire peut entraîner un stress thermique chez les vaches laitières au pâturage. Agroscope a étudié les changements physiologiques chez les vaches suite à l'augmentation de la fréquence d’exposition à la chaleur.
La consommation de fourrage à base d’herbe entraîne souvent une augmentation de l’excrétion d’azote chez le bétail laitier. Les esparcettes riches en tanin et les extraits d’acacia peuvent réduire l’excrétion d’azote dans l’urine, diminuant ainsi les émissions d’ammoniac du lisier.
Un apport d’azote atmosphérique trop élevé provoque une fertilisation excessive des écosystèmes sensibles. Optimiser constamment l’affourragement permet de réduire significativement les pertes d’ammoniac, et donc les apports d’azote.
Les systèmes de surveillance gagnent en importance dans les étables, au pâturage ou encore à l'alpage. Ils permettent de surveiller les animaux de rente à distance et en permanence ainsi que d'automatiser des tâches administratives. Identitas AG et Agroscope ont testé le fonctionnement d’une marque auriculaire à capteur pour les bovins.
Le transport vers l'abattoir et le temps passé à l'abattoir sont souvent très stressants pour les animaux de rente. Une étude comparative de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) montre que l'abattage à la ferme peut réduire considérablement le stress des animaux.
L’esparcette, une ancienne plante fourragère presque oubliée, connaît un regain d’intérêt, car elle peut entraîner une réduction des émissions chez les ruminants. Agroscope a mis en évidence un effet de réduction des émissions de méthane et d’ammoniac chez les vaches laitières nourries avec de l’esparcette.
Le secteur laitier est lui aussi appelé à réduire ses impacts négatifs sur l’environnement. Selon la race et le système de production, le coproduit viande prend des proportions différentes. Comment répartir entre lait et viande les émissions de gaz à effet de serre?
La base fourragère disponible, les conditions climatiques et les mesures visant à diminuer les émissions d’ammoniac peuvent réduire les apports protéiques des vaches allaitantes. Quel est l’impact sur le poids et l’ingestion des vaches et de leurs veaux?
Les polluants organiques persistants peuvent s'accumuler dans les tissus des vaches mères et de leurs veaux. Agroscope et l'Empa ont étudié le processus d'accumulation de ces substances indésirables ainsi que la décontamination des animaux concernés.
Le climat d’écurie a un impact important sur la santé des voies respiratoires des chevaux. Dans le cadre d’une étude sur la qualité du climat intérieur, trois systèmes de ventilation différents ont été testés.
Les races bovines à vocation laitière se sont imposées également en région de montagne. Toutefois, l’élevage de la «Simmental originale», race à deux fins, s’avère intéressant sur le plan économique: des coûts plus modestes et des paiements directs plus élevés compensent en effet l’écart de revenu provenant de la vente du lait.
Des performances laitières élevées avant le tarissement augmentent le risque de mammites durant la phase tarie. Un sondage en ligne réalisé auprès des éleveurs recense les méthodes de tarissement appliquées actuellement et recueille les avis sur la méthode de traite partielle en vue de réduire la production laitière.
Les chevaux sont à nouveau de plus en plus utilisés en tant qu’animaux de trait, dans le sport tout comme dans l’agriculture alternative. Chez les chevaux de trait notamment, une transmission efficace de la force joue un rôle important pour leur bienêtre.
Une étude de Vetsuisse montre que le concept de veau en plein air permet de réduire de 80 % la con-sommation d'antibiotiques dans l'engraissement de veaux. AGRIDEA a examiné la rentabilité du con-cept de veau en plein air et constaté qu'il ne pouvait pas rivaliser avec l'engraissement de veaux tradi-tionnel.
Contrairement aux porcs, le bétail laitier reçoit rarement une alimentation à faible teneur protéique. Des études montrent que les bovins sont également une piste pour économiser des protéines et donc réduire les émissions d’ammoniac.
L’acidose des pré-estomacs peut perturber la valorisation et l’absorption des éléments nutritifs par les vaches laitières. Agroscope a étudié le fonctionnement de deux bolus de marques différentes pour enregistrer le pH dans les pré-estomacs des vaches.
Agroscope a étudié les effets chez les vaches laitières d'une alimentation composée exclusivement d'herbe par rapport à une ration complétée par des concentrés. L'étude montre qu'une alimentation uniquement à base d'herbe est possible avec certains types de vaches.
Les résidus de pesticides peuvent s'accumuler dans la cire d'abeille et représenter un risque pour le développement des larves d'abeilles. Dans une étude in vitro, Agroscope a évalué la toxicité de ces résidus dans la cire pour les larves d’abeilles.
Les porcs à l’engrais souffrent lors de fortes chaleurs. Fournir un rafraîchissement en temps utile améliore leur bien-être et le succès d’engraissement. Agroscope a étudié les indicateurs permettant de déceler de manière fiable le stress thermique chez ces animaux.
Les excédents d’azote sont éliminés dans l’urine et entraînent une augmentation des émissions d’ammoniac. Chez les vaches laitières, il est possible d’estimer l’azote contenu dans l’urine grâce à la teneur en urée du lait et à partir de là, d’adapter l’apport en matière azotée dans l’alimentation.
L’utilisation d’antibiotiques pourrait être réduite grâce à des mesures incitatives visant à améliorer la santé animale. La plupart des agriculteurs sont ouverts à des paiements directs dans ce domaine.