Même dans les régions au climat tempéré, une augmentation de la température ambiante et du rayonnement solaire peut entraîner un stress thermique chez les vaches laitières au pâturage. Agroscope a étudié les changements physiologiques chez les vaches suite à l'augmentation de la fréquence d’exposition à la chaleur.
La consommation de fourrage à base d’herbe entraîne souvent une augmentation de l’excrétion d’azote chez le bétail laitier. Les esparcettes riches en tanin et les extraits d’acacia peuvent réduire l’excrétion d’azote dans l’urine, diminuant ainsi les émissions d’ammoniac du lisier.
Un apport d’azote atmosphérique trop élevé provoque une fertilisation excessive des écosystèmes sensibles. Optimiser constamment l’affourragement permet de réduire significativement les pertes d’ammoniac, et donc les apports d’azote.
Les systèmes de surveillance gagnent en importance dans les étables, au pâturage ou encore à l'alpage. Ils permettent de surveiller les animaux de rente à distance et en permanence ainsi que d'automatiser des tâches administratives. Identitas AG et Agroscope ont testé le fonctionnement d’une marque auriculaire à capteur pour les bovins.
Le transport vers l'abattoir et le temps passé à l'abattoir sont souvent très stressants pour les animaux de rente. Une étude comparative de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) montre que l'abattage à la ferme peut réduire considérablement le stress des animaux.
L’esparcette, une ancienne plante fourragère presque oubliée, connaît un regain d’intérêt, car elle peut entraîner une réduction des émissions chez les ruminants. Agroscope a mis en évidence un effet de réduction des émissions de méthane et d’ammoniac chez les vaches laitières nourries avec de l’esparcette.
Le secteur laitier est lui aussi appelé à réduire ses impacts négatifs sur l’environnement. Selon la race et le système de production, le coproduit viande prend des proportions différentes. Comment répartir entre lait et viande les émissions de gaz à effet de serre?
La base fourragère disponible, les conditions climatiques et les mesures visant à diminuer les émissions d’ammoniac peuvent réduire les apports protéiques des vaches allaitantes. Quel est l’impact sur le poids et l’ingestion des vaches et de leurs veaux?
Les polluants organiques persistants peuvent s'accumuler dans les tissus des vaches mères et de leurs veaux. Agroscope et l'Empa ont étudié le processus d'accumulation de ces substances indésirables ainsi que la décontamination des animaux concernés.
Le climat d’écurie a un impact important sur la santé des voies respiratoires des chevaux. Dans le cadre d’une étude sur la qualité du climat intérieur, trois systèmes de ventilation différents ont été testés.
Les races bovines à vocation laitière se sont imposées également en région de montagne. Toutefois, l’élevage de la «Simmental originale», race à deux fins, s’avère intéressant sur le plan économique: des coûts plus modestes et des paiements directs plus élevés compensent en effet l’écart de revenu provenant de la vente du lait.
Des performances laitières élevées avant le tarissement augmentent le risque de mammites durant la phase tarie. Un sondage en ligne réalisé auprès des éleveurs recense les méthodes de tarissement appliquées actuellement et recueille les avis sur la méthode de traite partielle en vue de réduire la production laitière.
Les chevaux sont à nouveau de plus en plus utilisés en tant qu’animaux de trait, dans le sport tout comme dans l’agriculture alternative. Chez les chevaux de trait notamment, une transmission efficace de la force joue un rôle important pour leur bienêtre.
Une étude de Vetsuisse montre que le concept de veau en plein air permet de réduire de 80 % la con-sommation d'antibiotiques dans l'engraissement de veaux. AGRIDEA a examiné la rentabilité du con-cept de veau en plein air et constaté qu'il ne pouvait pas rivaliser avec l'engraissement de veaux tradi-tionnel.
Contrairement aux porcs, le bétail laitier reçoit rarement une alimentation à faible teneur protéique. Des études montrent que les bovins sont également une piste pour économiser des protéines et donc réduire les émissions d’ammoniac.
L’acidose des pré-estomacs peut perturber la valorisation et l’absorption des éléments nutritifs par les vaches laitières. Agroscope a étudié le fonctionnement de deux bolus de marques différentes pour enregistrer le pH dans les pré-estomacs des vaches.
Agroscope a étudié les effets chez les vaches laitières d'une alimentation composée exclusivement d'herbe par rapport à une ration complétée par des concentrés. L'étude montre qu'une alimentation uniquement à base d'herbe est possible avec certains types de vaches.
Les résidus de pesticides peuvent s'accumuler dans la cire d'abeille et représenter un risque pour le développement des larves d'abeilles. Dans une étude in vitro, Agroscope a évalué la toxicité de ces résidus dans la cire pour les larves d’abeilles.
Les porcs à l’engrais souffrent lors de fortes chaleurs. Fournir un rafraîchissement en temps utile améliore leur bien-être et le succès d’engraissement. Agroscope a étudié les indicateurs permettant de déceler de manière fiable le stress thermique chez ces animaux.
Les excédents d’azote sont éliminés dans l’urine et entraînent une augmentation des émissions d’ammoniac. Chez les vaches laitières, il est possible d’estimer l’azote contenu dans l’urine grâce à la teneur en urée du lait et à partir de là, d’adapter l’apport en matière azotée dans l’alimentation.
L’utilisation d’antibiotiques pourrait être réduite grâce à des mesures incitatives visant à améliorer la santé animale. La plupart des agriculteurs sont ouverts à des paiements directs dans ce domaine.
Un simple smartphone pourrait bientôt devenir un allié indispensable des apiculteurs dans leur lutte contre le varroa. Première en Suisse, une application vient d’être développée, capable d’identifier et de compter ces minuscules parasites au rucher.
L’aquaculture suisse vit une forte croissance. Toutefois, pour se développer de manière durable, elle doit mieux s’organiser. La présente étude analyse la situation actuelle et propose un concept de développement d’un centre de coordination.
Dans l’agriculture, les exploitations laitières sont une source majeure de gaz à effet de serre (GES). Afin de calculer les émissions à l’échelle des exploitations et d’identifier des mesures de réduction, une équipe de recherche de la BFH-HAFL a développé un modèle qu’elle a testé sur 46 exploitations.
Une composition botanique optimale des prairies est un élément clé d’un affouragement performant des ruminants. Les bœufs à l’engrais de cet essai nous ont montré qu’ils préféraient un mélange graminée-trèfles et chicorée à du ray-grass pur.
RumiWatch est un système de capteurs intelligent pour enregistrer de manière fiable un grand nombre de paramètres comportementaux de la vache laitière lorsqu’elle broute, rumine et se déplace. L'objectif du scientifique était de tester l'adéquation du système, déjà établi scientifiquement, avec la pratique.
Les recommandations alimentaires pour les bovins d’engraissement, issues du «Livre vert» ne sont plus adaptées aux animaux et aux conditions de production actuels. Une mise à jour des données est nécessaire.
Là où paissent des vaches de race Highland, un nombre particulièrement important d'espèces végétales se développent. Légèreté, frugalité et placidité de ces vaches rustiques en sont la raison. C'est ce que montre une étude d'Agroscope et d'AgroVet Strickhof.
Une critique adressée à l’élevage est que la production d’aliments pour animaux concurrence celle des denrées alimentaires. Or, c’est oublier que les animaux de rente valorisent des sous-produits végétaux et contribuent donc à fermer les cycles d’éléments nutritifs.
Dans la détention de chevaux, le rejet de poussières et d’ammoniac peut avoir un impact important sur la santé respiratoire. Huit matériaux de litière différents ont été testés dans le cadre d’une procédure normalisée visant à mesurer ces émissions.