L'élevage, avec sa diversité et l’étendue spatiale des sources d’odeurs, pose des défis pour la détermination des immissions olfactives. Agroscope et l'Empa ont perfectionné une méthode avec un panel d’assesseurs formés et l'ont validée à l'aide de gaz traceurs.
Comment prouver une alimentation basée sur les herbages ? Une approche fondée sur l’apprentissage automatique et l’analyse routinière par spectrométrie moyen infrarouge (MIR) du contrôle du lait semble prometteuse.
Pour planifier efficacement la fertilisation et établir le bilan des éléments nutritifs de l'exploitation, il est nécessaire de disposer de valeurs indicatives concernant la consommation de la ration de base et les excrétions des animaux de rente. Dans le but d'améliorer l'évaluation des flux d'éléments nutritifs, Agroscope a adapté les valeurs indicatives relatives aux chèvres.
L’élevage de volailles de rente est en forte hausse ces dernières années. Cette étude vise à en analyser l’approvisionnement en protéines et à identifier des potentiels d’optimisation de valorisation du phosphore et de l’efficience alimentaire.
Pour planifier efficacement la fertilisation et établir le bilan des éléments nutritifs de l'exploitation, il est nécessaire de disposer de valeurs indicatives concernant la consommation de ration de base et les excrétions des animaux de rente. Dans le but d'améliorer l'évaluation des flux d'éléments nutritifs, Agroscope a adapté les valeurs indicatives relatives aux moutons.
La présence de cornes chez les vaches et les variantes génétiques de la beta-caséine, protéine du lait, influencent-elles la qualité du lait et la digestion? Cette question fait débat. Selon cette étude, le lait de vaches avec différentes variantes de la β-caséine est digéré légèrement différemment dans l'estomac humain, tandis que la présence de cornes n'a aucune influence.
Les porcelets qui ont connu un retard de croissance lorsqu’ils étaient fœtus dans l’utérus présentent un poids plus faible à la naissance et un taux de mortalité plus élevé. Une alimentation ciblée après la naissance permet d’améliorer le développement et la prise de poids.
La qualité de la viande est influencée par de nombreux facteurs liées à l’animal. Une étude d’Agroscope montre qu’une pâture intensive sur des parcelles plus petites, avec des changements de parcelles et des contacts fréquents avec les humains, est positivement liée à la qualité de la viande.
Pour les systèmes de production laitière en Suisse, les poids des caractères dans la valeur d'élevage globale sont dérivés à l'aide d'une nouvelle méthode qui prend en compte non seulement les revenus mais aussi les coûts directs.
L’enquête 2023 sur la qualité de la viande bovine a livré ses résultats. Elle montre que la qualité de la viande suisse est globalement très satisfaisante, tant sur le plan nutritionnel que sur les aspects technologiques et sensoriels.
L'invasion des pâturages par l'aulne vert réduit la biodiversité, diminue la qualité fourragère des pâturages et dégrade la qualité du paysage. La pâture des chèvres peut contribuer à limiter ce processus et à restaurer la végétation des pâturages.
L’étude des données génotypiques d’une population de plus de 1000 chevaux montre que le Franches-Montagnes se distingue des autres races historiquement introduites par croisements. Elle montre aussi des pistes pour limiter la consanguinité.
Les alpages sont une source de fourrage, stockent le CO2, nourrissent les pollinisateurs, abritent d’innombrables plantes et nous enchantent par leur beauté. Des bienfaits qui dépendent cependant du site et du climat, mais aussi des vaches.
Une synthèse actuelle sur la paratuberculose décrit cette maladie chronique des bovins, montre quelles sont les mesures de lutte prises au niveau international et national et explique pourquoi c’est important.
La technologie d’imagerie en trois dimensions (3D), sûre et facile à mettre en œuvre, donne de bons résultats pour l’estimation de la composition chimique du corps et de la carcasse des bovins en croissance.
Une étude sur les décisions d'achat en ce qui concerne les produits laitiers et carnés réalisée dans cinq pays européens dévoile quelles caractéristiques des produits sont importantes pour les consommatrices et les consommateurs. Elle a également porté sur l’utilité des labels de durabilité.
Les poules à deux fins jouent un rôle dans l'agriculture biologique suisse. Leur efficacité alimentaire est cependant un défi. Est-il judicieux d'utiliser pour ces animaux des aliments plus extensifs et plus riches en fibres?
La truie mobilise du phosphore corporel durant la lactation et le récupère durant la gestation. Considérer cette dynamique permet d’envisager une réduction des apports alimentaires de phosphore en lactation et, ainsi, des rejets dans l’environnement.
Les exploitations professionnelles de brebis et chèvres laitières recourent toujours plus aux rations mélangées. La présente étude a analysé la composition des rations distribuées dans la pratique et leur potentiel de production laitière.
Lors d'un sondage en ligne, les chercheuses et chercheurs d'Agroscope ont analysé les opinions de la population suisse face aux objectifs de la politique agricole dans les trois régions linguistiques. Les résultats de ce sondage doivent aider à mieux concevoir la politique agricole.
Le type botanique, le cycle de végétation et le stade phénologique ne sont pas les seuls facteurs qui influencent la qualité des ensilages d’herbe issus des prairies permanentes à utilisation intensive.
Distribués aux porcs, les aliments non adaptés à la consommation humaine («Former Food Products») n’affectent ni leur performance de croissance ni la composition de leur carcasse. Une solution prometteuse pour réduire le gaspillage alimentaire.
Les chevaux sont utilisés sur différents types de sols, qui n’absorbent pas tous de la même manière les forces d’impact sur leurs sabots, leurs membres et leur corps entier. D’où la grande importance de mesurer objectivement les caractéristiques fonctionnelles des sols équestres.
Les animaux de rente convertissent herbages et sous-produits en denrées alimentaires. Mais si la Suisse préfère utiliser ses terres arables pour produire des aliments plutôt que du fourrage, combien d’animaux devrait-elle compter?
Quels sont les acteurs de l'industrie laitière qui ont une influence sur la durée d'utilisation des vaches laitières? Les résultats de la recherche conjointe du FiBL et d'Agroscope suggèrent qu'une large collaboration est nécessaire pour créer des structures permettant d'allonger la durée d'utilisation.
L'agriculture a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'ammoniac. Lors d’un essai, Agroscope a montré que, dans le cas des étables de vaches laitières, non seulement le vent et la température jouent un rôle dans ces émissions, mais aussi la composition de la ration.
Les rations riches en tanins tels que l’acacia (Acacia mearnsii) ou le sainfoin (Onobrychis viciifolia) ont un effet mesurable sur la réduction des émissions de méthane chez les vaches laitières. Leur propension à baisser la productivité exige néanmoins une évaluation minutieuse de leur utilisation.
Même dans les régions au climat tempéré, une augmentation de la température ambiante et du rayonnement solaire peut entraîner un stress thermique chez les vaches laitières au pâturage. Agroscope a étudié les changements physiologiques chez les vaches suite à l'augmentation de la fréquence d’exposition à la chaleur.
La consommation de fourrage à base d’herbe entraîne souvent une augmentation de l’excrétion d’azote chez le bétail laitier. Les esparcettes riches en tanin et les extraits d’acacia peuvent réduire l’excrétion d’azote dans l’urine, diminuant ainsi les émissions d’ammoniac du lisier.
Un apport d’azote atmosphérique trop élevé provoque une fertilisation excessive des écosystèmes sensibles. Optimiser constamment l’affourragement permet de réduire significativement les pertes d’ammoniac, et donc les apports d’azote.