Pour observer le sol, la pratique et la formation initiale ou continue disposent de trois approches très répandues qui se complètent mutuellement. Récemment remaniées, leur utilisation est facilitée par des vidéos et des applications mobiles.
La fixation symbiotique de l'azote par des bactéries dans le sol en cohabitation avec des légumineuses entraîne une réduction du besoin en engrais. Dans les exploitations agricoles, ce paramètre n’est toutefois pas facilement mesurable. Or, des chercheurs d'Agroscope ont développé une méthode qui permet d'évaluer, au niveau de l’exploitation, les apports d'azote par la fixation symbiotique.
En Suisse aussi, la période de végétation s'est nettement allongée suite à l'augmentation des températures globales et régionales. À l’aide de données de l'Office fédéral de météorologie et de climatologie, Agroscope montre l'évolution de la période de végétation depuis le début du siècle dernier.
La réserve de minéraux phosphatés utile à la fabrication d’engrais pourrait être épuisée d’ici quelques décennies à l’échelle mondiale. Cette étude présente une piste pour recycler un sous-produit industriel suisse en engrais phosphaté.
Afin de calculer le risque d'érosion dans les grandes cultures suisses, l'influence de différentes cultures sur le risque d'érosion a été déterminée. Il ressort des calculs effectués pour l'ensemble de la Suisse qu’en général le risque d'érosion est certes faible, mais pas négligeable partout.
La consommation de fourrage à base d’herbe entraîne souvent une augmentation de l’excrétion d’azote chez le bétail laitier. Les esparcettes riches en tanin et les extraits d’acacia peuvent réduire l’excrétion d’azote dans l’urine, diminuant ainsi les émissions d’ammoniac du lisier.
Les chercheuses et chercheurs d'Agroscope ont calculé les flux d'azote et de phosphore dans les eaux suisses pour l'année 2020. Ceux-ci ont certes diminué par rapport à 2010, mais l'objectif environnemental de l'agriculture en ce qui concerne les apports d'azote n'a pas été atteint.
D’ici 2025, les CFF projettent de contrôler la végétation sur les voies ferrées sans recours aux herbicides. Dans le cadre d’un essai de trois ans, Agroscope a étudié l’efficacité des traitements à l’eau chaude et évalué l’opportunité de les substituer aux herbicides.
Agroscope établit chaque année des inventaires et des prévisions actualisés des émissions de gaz à effet de serre d'origine agricole en Suisse. Avec le passage au reporting depuis l'Accord de Paris, de nouvelles bases de calcul doivent être prises en compte. Néanmoins, le bilan global de l'agriculture ne change guère.
Le sorgho s’accommode de conditions climatiques de plus en plus sèches. Il se prête aussi bien à l’alimentation humaine qu’animale. Agroscope a établi des cartes des zones de production potentielles de sorgho d’ensilage et de sorgho grain.
La prévention des ravageurs joue un rôle important dans la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires. Néanmoins, l'utilisation de ces mesures est inférieure à l'optimum social. Une certaine frilosité par rapport aux risques et l'adoption d'autres mesures de gestion des risques entravent les efforts de prévention des agricultrices et agriculteurs.
Une étude sur la littérature scientifique actuelle a mis en évidence que les pesticides sont largement présents dans le sol, l’eau et l’air et qu’ils sont susceptibles de contaminer les aliments biologiques. Ces voies de contamination doivent être prises en compte lors des enquêtes sur les cas de résidus de pesticides.
Agroscope a développé des indicateurs de risque relatifs aux produits phytosanitaires. Les indicateurs montrent l'évolution des risques pour les principaux compartiments de l’environnement, décrivent le risque potentiel des différentes substances actives et tiennent compte des mesures de réduction des risques prévues par la législation.
Les exploitations agricoles qui produisent dans le respect de l’environnement gagnent-elles moins? Une étude d’Agroscope montre que ce n’est pas forcément le cas et qu’il est même possible de gagner plus en préservant l’environnement.
La promotion de la biodiversité dans l’agriculture au moyen de programmes axés sur les résultats exige l’utilisation d’indicateurs pertinents. Un résumé des indicateurs proposés et utilisés recense les développements et les défis actuellement observés.
Les aliments d’origine animale sont-ils nos amis ou nos ennemis? Cela dépend des besoins des consommatrices et consommateurs et des conditions de production locales, comme le montre une vaste étude de synthèse à laquelle Agroscope a participé.
Dans les cultures maraîchères, il est courant de laisser les résidus de récolte sur la parcelle. Or, si on les enlève, le lessivage de l'azote diminue nettement. C'est ce que montrent des mesures réalisées par Agroscope.
Quelles sont les mesures susceptibles de réduire sensiblement les pesticides dans les grandes cultures? Dans le cadre du projet PestiRed, les agricultrices et agriculteurs considèrent que la grande majorité des mesures appliquées sont positives, avec un bilan plus différencié en ce qui concerne la rentabilité.
La réduction des risques environnementaux liés aux produits phytosanitaires doit être contrôlée par la Confédération à l'aide d'un indicateur de risque. Celui-ci prend également en compte le degré de mise en œuvre des mesures de réduction des risques dans la pratique. Ce degré de mise en œuvre a été évalué au moyen d'une étude.
Les champignons mycorhiziens arbusculaires sont importants pour des sols sains et de bonnes récoltes. Une étude menée à l'échelle européenne montre que les produits phytosanitaires nuisent à ces champignons. Cela réduit leur capacité à alimenter les plantes en phosphore par les racines.
Une comparaison de différentes méthodes de fertilisation azotée du blé d'automne a montré que la fertilisation azotée variable et spécifique au site permettait de réduire considérablement les excédents d'azote.
De nombreux systèmes de drainages de terres assolées ont besoin d’être rénovés. Les cantons et les personnes concernées disposent désormais d’un outil d’aide à la décision leur permettant d’évaluer ces surfaces dans leur globalité et de trouver des solutions durables.
Les émissions d’ammoniac de l’agriculture suisse ont peu diminué au cours des 20 dernières années. En effet, entre 2000 et 2020, les facteurs entraînant une augmentation ou une diminution des émissions se sont largement annulés.
Agroscope a montré pour la première fois quels facteurs étaient décisifs pour promouvoir la biodiversité dans l'agriculture à grande échelle et de manière ciblée. Il est particulièrement important de mettre l'accent sur l'ensemble du paysage.
Agroscope a développé un système de points pour la protection des végétaux dans les cultures maraîchères. Le but est d’inciter à réduire l’emploi des produits phytosanitaires et les risques environnementaux et à promouvoir les mesures préventives et non chimiques.
De nombreux produits de consommation contiennent du charbon (actif). Celui-ci peut être contaminé par des substances nocives tels les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Agroscope a montré que les méthodes d’analyse et bases légales actuelles sont lacunaires.
Lors d'étés secs, jusqu'à 25 % de la production totale de fourrage en Suisse peut être perdue. En effet, les rendements des prairies sont fortement corrélés à la sécheresse estivale. C'est ce que montre une nouvelle analyse d’Agroscope et de l'Union suisse des paysans.
Des apports d’azote spécifiques au site permettent de fertiliser plus efficacement sans réduction du rendement. C'est ce que montre un test de cinq méthodes réalisé avec l'exemple de la culture de blé d’automne.
Au cours des 30 dernières années, la tendance est clairement à l'augmentation des coûts de l'eau. L'approvisionnement des terres agricoles à partir de sources d'eau naturelles est donc de plus en plus sous pression.