Ecole suisse d'aviculture, Zollikofen

Effets de différents taux d`occupation dans l`engraissement normal des poulets

“Dans le cadre d’un essai portant sur 4200 poulets (de race hybride Ross PM3, lots de sexes mixtes 1:1), différents taux d’occupation (25, 27,5, 30, 32,5 et 35 kg poids vif par m2) ont été étudiés dans 20 compartiments de 16 m2. L’essai, qui a duré du 1er au 41e jour de vie, a porté sur différents critères d’engraissement et d’abattage ainsi que sur divers paramètres du comportement.Jusqu’au 41e jour, aucune différence significative liée au taux d’occupation n’a été constatée en ce qui concerne le poids vif final (? 2395 g), l’indice de consommation (? 1,75 kg d’aliment par kg de gain de poids) ainsi que la mortalité (? 4,8%). A partir de 30 kg/m2, le nombre de volailles souillées et le taux d’encroûtement de la litière augmentent légèrement, alors qu’aucune différence n’est perceptible au niveau des pattes (? 25,5% de pattes avec dégradations plantaires). Au 32e et au 38e jour, les valeurs relatives du comportement des poulets sont comparables, quel que soit le taux d’occupation (? 11,5% en position debout, ? 3,9% en train de se nourrir, ? 3,8% en train de s’abreuver). Toutefois, le nombre de carcasses attribuées à une classe inférieure augmente en fonction du taux d’occupation (jusqu’à 30 kg/m2: 5,6%, 32,5 kg/m2: 7,5%, 35 kg/m2: 12,4%). C’est la raison principale pour laquelle la “”suroccupation”” n’a eu pratiquement aucun effet sur le résultat économique de l’engraissement. En revanche, les taux d’occupation inférieurs au seuil légal de 30 kg/m2 entraînent une perte de gain considérable par m2 de poulailler, à savoir une réduction à 75,3% pour 27,5 kg/m2 et à 52,8% pour 25 kg/m2 (100% = produit du travail pour 30 kg/m2).”

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