L’intensification de l’agriculture a profondément modifié les écosystèmes agricoles en Europe, avec des répercussions importantes sur la biodiversité. Une étude de synthèse réalisée par Agroscope et la Station ornithologique suisse identifie les domaines les plus importants pour de futures recherches, dans le but de réduire les incertitudes du savoir actuel.
Pour contrer le recul de la biodiversité, les exploitations agricoles suisses consacrent 19,3 % de leur surface agricole utile à des surfaces de promotion de la biodiversité (SPB). Les exploitations bio mettent en œuvre nettement plus de SPB – et de meilleure qualité – que les exploitations PER.
Une étude d'Agroscope montre que les agricultrices et agriculteurs suisses ont des priorités différentes en matière d'utilisation des terres agricoles. Des informations et des mesures politiques adaptées pourraient encourager de manière ciblée une gestion respectueuse des sols.
Les exploitations agricoles suisses doivent décider dans quelle mesure elles vont produire des denrées agricoles et fournir des prestations de biodiversité. Agroscope a analysé la diversité de l’utilisation des terres à l’échelle des exploitations considérées dans leur ensemble et en a dressé une typologie.
La gestion intégrée des adventices permet de contrôler efficacement les mauvaises herbes dans le blé, même dans le cas d’un travail du sol réduit et d’une utilisation modérée d'herbicides, et d'éviter ainsi les pertes de rendement.
Des quantités considérables de pommes de terre sont gaspillées en raison de leur apparence imparfaite. Des chercheuses et chercheurs d'Agroscope ont donc réfléchi à une façon de motiver les consommatrices et consommateurs à acheter des pommes de terre dont l'aspect visuel n'est pas optimal.
Les alpages sont une source de fourrage, stockent le CO2, nourrissent les pollinisateurs, abritent d’innombrables plantes et nous enchantent par leur beauté. Des bienfaits qui dépendent cependant du site et du climat, mais aussi des vaches.
Recouvrir le sol de matière minérale et élever le niveau de la nappe phréatique permet de réduire la perte de carbone organique dans les sols marécageux exploités. Dans le même temps, la productivité agricole pourrait ainsi être maintenue.
Ces dernières années, le marché propose des alternatives aux produits d’origine animale. L’objectif est d’améliorer l’impact sur la durabilité et la santé. Mais est-ce vraiment le cas? Une étude d’Agroscope et de l’Université de Berne s’est penchée sur la question.
Les sols sous les prairies, les pâturages et les zones d'estivage en Suisse absorbent-ils davantage de carbone et contribuent-ils ainsi à la protection du climat? Selon une nouvelle étude d'Agroscope, ce n'est pas le cas actuellement. Il existe toutefois des mesures pour favoriser le stockage du carbone.
La future politique agricole vise à développer des systèmes de production innovants et durables. L’agroforesterie a été prise comme exemple pour tester une méthode d’évaluation confrontant une enquête auprès d’experts aux données de la littérature. Les résultats montrent que l’agroforesterie peut contribuer à la transition vers une agriculture plus durable.
Qu’apportent les surfaces de promotion de la biodiversité sur terres assolées en Suisse? Dans une synthèse, les spécialistes d'Agroscope ont résumé leur impact sur la biodiversité et les services écosystémiques.
L’exploitation de terres agricoles en surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) a un effet positif sur leur diversité en termes d’espèces. Dans la présente étude Agroscope s’est intéressé à l’effet de cette mesure agro-environnementale sur les parcelles qui ne sont pas des SPB.
Le nouveau monitoring du système agro-environnemental suisse (MAUS) a pour objectif de déterminer les impacts environnementaux pour les régions et les types d’exploitation en utilisant si possible les données existantes. Le premier rapport relatif au système MAUS porte sur le bilan d’azote régionalisé.
Le contrôle biologique préventif consiste à évaluer les avantages et les risques des antagonistes naturels avant même l'arrivée d'un ravageur invasif. Ainsi, en cas d'urgence, les antagonistes peuvent être rapidement autorisés et utilisés.
Agroscope a étudié différentes catégories de surfaces de promotion de la biodiversité et a démontré que celles qui sont intégrées dans des projets de mise en réseau contribuent particulièrement à la diversité des espèces à grande échelle dans le paysage agricole.
Qu'une prairie soit fauchée ou pâturée, fertilisée ou non, tout cela a un impact sur les services écosystémiques fournis. Or, ces derniers ont un intérêt pour l'agriculture et la société, par exemple au travers du fourrage destiné aux animaux de rente ou de la protection contre l'érosion.
Le spot spraying permet d'économiser de grandes quantités d’insecticides et de fongicides dans les cultures maraîchères cultivées sur rang. Agroscope a étudié le potentiel d'économie et les coûts par rapport au traitement avec un pulvérisateur à rampe classique.
Les avantages des mélanges trèfles-graminées pour prairies temporaires sont nombreux. Une récente étude d’Agroscope montre que leur efficience dans l’utilisation de l’azote est telle qu’ils maintiennent à un niveau bas le risque de lessivage des nitrates.
Les calculateurs de gaz à effet de serre peuvent aider à identifier les mesures de réduction des émissions dans les exploitations agricoles et à quantifier leur impact après leur mise en œuvre. Pour que cela soit efficace, il faut connaître les possibilités et les limites des calculateurs de gaz à effet de serre.
Le paysage agricole suisse abrite une grande diversité d'espèces et de milieux, parfois menacés. L'étude met en lumière différents facteurs directs et indirects, positifs et négatifs, ayant une influence sur la biodiversité.
Les rumex sont des adventices problématiques dans les prairies et les pâturages permanents. Une étude européenne conduite par Agroscope dévoile les facteurs de risque et présente des mesures de prévention.
Les produits phytosanitaires contiennent des substances actives et des coformulants. Agroscope a étudié pour la première fois les résidus de coformulants sur des plantes traitées et livre ainsi les bases en vue d’une évaluation des risques pour les consommateurs et consommatrices.
L’agriculture biologique a un effet bénéfique sur la diversité des espèces végétales dans les herbages suisses. Néanmoins, des surfaces de promotion de la biodiversité sont nécessaires pour encourager la diversité végétale à une plus grande échelle.
La production de viande bovine à base d'herbe est moins productive que celle en système de détention à l’étable. C'est pourquoi Agroscope a étudié comment les exploitations herbagères pouvaient produire de manière à la fois économique et écologique.
Les traitements phytosanitaires des vergers à l’aide de drones peuvent conduire à une dérive, entraînant l’exposition des riverains et des passants. L’étude montre que la procédure d’homologation actuelle tient compte des risques qui en découlent.
Des essais du FiBL ont montré que la reconversion à l’agriculture biologique favorise également les espèces menacées figurant sur la liste rouge telles que Amara tricuspidata. Ce carabe contribue à la régulation naturelle des adventices en mangeant les graines des herbes et des graminées.
La méthode de l’analyse de cycle de vie SALCA a été mise à jour face aux nouveaux besoins, documentée de manière uniforme et vérifiée par des experts externes. Cela permet de répondre à de multiples questions de recherche dans les domaines de l'agriculture et du secteur agroalimentaire.
Les objectifs d'émissions zéro net ne peuvent être atteints qu'en éliminant le dioxyde de carbone de l'atmosphère. Agroscope a modélisé pour la Suisse l'évolution du stockage de carbone dans le sol, de la production alimentaire et des gaz à effet de serre d'origine agricole.
Bender S.F., Schulz S., Martínez-Cuesta R., Laughlin R.J., Kublik S., Pfeiffer-Zakharova K., Vestergaard G., Hartman K., Parladé E., Römbke J., Watson C.J., Schloter M., van der Heijden M.G.A.
Les pertes d'éléments nutritifs issues de la production agricole constituent un problème global. Un essai en lysimètres montre que les organismes du sol peuvent contribuer fortement à une utilisation efficiente des éléments nutritifs par les cultures et à la réduction de leurs pertes.